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Parler de la langue française et de la francophonie est devenu un acte prioritaire. Les dangers pour la langue française sont partout : dans la publicité, dans les médias, dans les nouvelles technologies, dans la science, dans la technique, dans l'enseignement, dans le travail, dans les institutions internationales, dans l'administration et dans les services publics. Nous ne devons pas être myopes, mais agir.
Défendre la langue française, c'est défendre le multiculturalisme et le plurilinguisme : la langue française est un ferment de liberté. La francophonie est une chance et une espérance, une piste pour aller de l'avant, un espace et une communauté, un défi pour le troisième millénaire. Devons-nous être pessimistes ou optimistes, sur la pérennité de la langue française ? Peut-on lutter contre la force de l'anglais ? Nous devons être optimistes.
La langue française continuera à se développer. Mais il faut changer de mentalité. La résistance et la construction de la langue française marcheront sous les signes de l'identité, de la démocratie, de l'humanisme, du multilinguisme et du multiculturalisme, d'une Europe plurielle et unie. La francophonie sera un potentiel considérable du XXIe siècle. Pour se garder, la langue française doit regarder vers l'avenir.
La France et les Pays francophones sont mieux préparés à agir. Ne nous laissons pas faire par l'inertie de la mondialisation, et combattons. Réveillons-nous. La bataille n'est pas perdue. Et nous pouvons la gagner, Français, Francophones, Etudiants, Chercheurs, Amoureux de la Langue française et de sa merveilleuse vision du monde.