Promenade au Croisic - Pays nantais, presqu'île guérandaise, Brière

En cette année 1828, l'auteur nous invite à parcourir en sa compagnie l'itinéraire en zigzag qui le conduit de l'actif port de Nantes aux rivages déjà balnéaires de l'océan. De chapitre en chapitre, au pas de son cheval et au fil de ses rêveries et de ses rencontres, il évoque, à Savenay le désastre de l'armée vendéenne, à Blain, ancien fief protestant des Rohan, les combats qui ruinèrent le château, à Missillac la cour brillante qui se retrouvait à La Bretesche. Il rencontre un quartier-maître rescapé du radeau de La Méduse. Il s'intéresse aux régions qu'il traverse, landes incultes des bords de Loire, marais impénétrables de Brière, actives salines guérandaises. Il décrit les caractères particuliers de leurs habitants, leurs vêtements, leurs coutumes et la misère qui est le plus souvent leur lot. Il souligne leur franche honnêteté et leurs superstitions : les sorcières de Méan rodent encore. La traversée des dunes désolées d'Escoublac qui engloutirent le village et son église annonce l'approche de l'océan. Guérande protégée par ses remparts monte la garde contre les envahisseurs. Enfin au Croisic, les bains de mer sont à la mode et il n'est point de maladie si invétérée, de douleurs si opiniâtres qu'ils ne puissent guérir. Notre intrépide voyageur s'embarquera enfin pour le phare du Four d'où il assiste à une tempête effrayante...