Rions noir - Poche

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Seize nouvelles de Didier Daeninckx, quatre-vingt-dix dessins d'Alex Jordan, ça grince pas mal dans les rouages de cette petite machine graphique et... Lire la suite
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Résumé

Seize nouvelles de Didier Daeninckx, quatre-vingt-dix dessins d'Alex Jordan, ça grince pas mal dans les rouages de cette petite machine graphique et littéraire de ces deux auteurs complices.

Caractéristiques

  • Date de parution
    13/07/2022
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-35428-173-1
  • EAN
    9782354281731
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    188 pages
  • Poids
    0.255 Kg
  • Dimensions
    12,2 cm × 17,2 cm × 2,0 cm

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L'éditeur en parle

Daeninckx et Alex Jordan s'unissent dans ce livre : textes et dessins tels des fenêtres grincantes sur la société contemporaine. Si l'expression-titre Rions noir de cet ouvrage fonctionne comme une sorte d'oxymore comme dans celle, voisine, du " rire jaune ", elle n'en constitue pas moins, par le jeu du déplacement des lettres, une anagramme pour peu qu'on ajoute un s à noir. En tout cas " ça grince " pas mal dans les rouages de cette petite machine graphique et littéraire.
Et en même temps tout tourne avec une force tranquille. Le livre réunit " sous vide " 16 textes inédits de Daeninckx auxquels ne répondent pas directement mais de manière subtile les séquences de dessins inédits de Jordan (une centaine au total). Les textes sont des courts tableaux de scène de la vie quotidienne en divers endroits à la ville et à la campagne, des récits à caractère documentaire, des fenêtres sur l'histoire directement contemporaine des sociétés.
Les dessins ne sont pas au contact direct des textes mais, sans correspondance ostentatoire, ils conservent leur valeur d'équivalence (dessins d'humour piquants) et leur unité de style (l'encre de Chine se traduit en imprimerie dans une symphonie de noirs profonds). Le livre est dominé par une triple dimension artistique, littéraire et politique. Il est tantôt cri tantôt murmure, il se caractérise par une forme qui est aussi un engagement graphique et une conception éditoriale qui rend hommage à deux auteurs habitués à mener des combats de longue date.

À propos des auteurs

Didier Daeninckx, écrivain né en 1949 à Saint-Denis. Il a exercé pendant une quinzaine d'années les métiers d'ouvrier imprimeur, animateur culturel et journaliste localier. En 1984, il publie Meurtres pour mémoire dans la "Série noire" de Gallimard. Il a depuis fait paraître une centaine de titres (romans policiers, nouvelles et essais) et revendique des intrigues à l'humour noir et engagé, ancrées dans la réalité sociale et politique de son temps et d'autres temps plus anciens parfois oubliés, des destins tragiques et ironiques.
Certains de ses scénarios servent à l'art cinématographique, d'autres sont mis en scène pour le théâtre (Cannibale, mise en scène de Sylvie Malissard, Besançon, 2004) ou adaptés pour la radio (France Culture). En 1994, la Société des gens de lettres lui a décerné le prix Paul-Féval de littérature populaire pour l'ensemble de son oeuvre et, en 2012, le prix Goncourt de la nouvelle. Parmi ses dernières publications figurent : Artana ! Artana ! , Gallimard, 2018 ; Le Roman noir de l'histoire, préface de Patrick Boucheron, Verdier, 2019 ; ou encore Municipales : banlieue naufragée, collection "Tracts", Gallimard, 2020.
Alex(ander) Jordan, plasticien-graphiste et photographe allemand né en 1947 à Sarrebruck en Allemagne. Il est diplômé de l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf et Meisterschüler de Joseph Beuys. En 1976, il quitte l'Allemagne et rejoint le groupe de graphistes Grapus. Avec ses collègues, il reçoit en 1991 le Grand prix national des arts graphiques. Après l'éclatement de Grapus, Alex Jordan fonde l'atelier "Nous Travaillons Ensemble" avec Ronit Meirovitz et Anette Lenz.
Aujourd'hui, Valérie Debure et lui continuent à chercher des réponses fortes de communication visuelle à des enjeux de société. Alex Jordan est aussi un des fondateurs du collectif de photographes "Le bar Floréal" en 1985, avec Noak Carrau et André Lejarre. Son atelier participe depuis sa création à l'aventure pluridisciplinaire de l'association La Forge. Depuis 1990 il est membre de l'Alliance graphique internationale.
Alex Jordan a été titulaire d'une chaire de communication visuelle à l'Ecole des beaux-arts de Berlin-Weissensee de 1993 à 2014. Il a publié chez Créaphis : Berlin, avec Stephan Weitzel, Klaus Staeck et Olivier Gaudin, 2013 ; Imagerie, 2014, un livre-portrait de ses aventures collectives.

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