Saint Etienne de Hongrie

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Marie-Madeleine de Cevins - Saint Etienne de Hongrie.
Les Français ignorent superbement Eienne de Hongrie ou ne se font de lui qu'une idée caricaturale : celle d'un païen à la tête de hordes sauvages,... Lire la suite
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Résumé

Les Français ignorent superbement Eienne de Hongrie ou ne se font de lui qu'une idée caricaturale : celle d'un païen à la tête de hordes sauvages, qui ; serait soudain converti à la religion du Christ en entraînant ses guerriers avec lui. Il mérite pourtant mieux que cette image sommaire car il a l'envergure d'autres bâtisseurs d'empires du Moyen Age, tels Clovis, Charlemagne Guillaume le Conquérant, Otton Ier ou Vladimir le Grand. Mille ans avant l'entrée de la Hongrie dans l'Union européenne, c'est lui qui a amarré a monde occidental le bassin des Carpates où les Magyars avaient fini par élir domicile au tournant des IXe et Xe siècles. Déjà le prince Géza, père d'Etienne amorça vers 960/970 un revirement complet en sédentarisant son peuple, en choisissant le baptême dans le rite latin, en entamant l'évangélisation de ses compagnons et en recherchant la paix avec le puissant Saint Empire. Après avoir conquis le pouvoir par les armes en 997, son fils Etienne obtint du pape la couronne qui marquait sa reconnaissance comme roi chrétien avec l'accord de l'empereur Otton III. A l'intérieur, il s'imposa, par la force ou par la persuasion aux tenants des traditions ancestrales des Magyars : la fédération de tribus laissa place à un véritable royaume. La conversion d peuple à peine achevée, Etienne fonda une Eglise nationale autonome, dirigé par l'archevêque d'Esztergom et animée par des clercs venus de Bohême ou de Vénétie. Plus étonnant encore; il réussit à préserver l'indépendance de la Hongrie - à l'inverse de son voisin tchèque et avec des méthodes plu pacifiques que, son homologue polonais Mais la fin du règne fut assombri par la maladie et la douleur causée par la mort de son fils Emeric, sept ans avant lui (1038). Preuve de la difficulté qu'eurent ses sujets à accepter se réformes, il fallut près d'un demi-siècle pour obtenir sa canonisation (1083). C'était la première fois qu'un souverain n'étant pas mort martyr était porté sur les autels en Occident. Il se trouvait ainsi érigé en modèle pou les générations à venir, pas seulement en Hongrie, mais aussi dans l'ensemble de la chrétienté médiévale.

Sommaire

    • Le contexte : la Hongrie et les hongrois à la fin du Xe siècle
    • Le fondateur du royaume de Hongrie
    • Le père de l'Eglise hongroise
    • Un nouveau modèle de société
    • Une indépendance

Caractéristiques

  • Date de parution
    19/05/2004
  • Editeur
  • ISBN
    2-213-61942-5
  • EAN
    9782213619422
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    554 pages
  • Poids
    0.685 Kg
  • Dimensions
    14,2 cm × 22,2 cm × 3,2 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Marie-Madeleine de Cevins

Marie-Madeleine de Cevins, maître de conférence à Angers, spécialiste de l'histoire et de la langue des Magyars - au Moyen Age, a publié un premier ouvra en 2003, L'Eglise dans les villes hongroises à la fin du Moyen Age, (Publications de l'Institut hongrois de Paris).

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