Le premier tome de Savoir(s) en rire part d'une histoire des idées : de Socrate (et même avant) à Jankélévitch en passant bien sûr par Diogène,...
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Résumé
Le premier tome de Savoir(s) en rire part d'une histoire des idées : de Socrate (et même avant) à Jankélévitch en passant bien sûr par Diogène, Rabelais, Voltaire, Hugo, Kierkegaard.
L'ironie a rarement été considérée dans son rôle éducatif. En tant qu'elle suppose l'existence d'un sujet, elle est un " mauvais " sujet d'étude, privée de la densité sérieuse de " l'objet " de recherche didactique qu'elle " met à la question ". En s'introduisant dans les marges de l'action pédagogique dans cette zone d'imprévu qui résiste à ma visée, elle est, ainsi que l'humour, une " arme " pacifique à l'usage du maître en ce que, par la conversion de son regard qui feint la naïveté, elle s'attaque à la volonté de maîtrise elle-même (qui peut être illustrée par le personnage de Gepetto pleurant parce que dès qu'il a peint la bouche de Pinocchio, ce dernier lui tire la langue).
Sommaire
Rire et philosopher : De l'Antiquité à l'âge classique
Rire et philosopher à l'école de Démocrite et d'Epicure
Ironie socratique, ironie dialectique
Rire à l'école de Diogène
La leçon
Eloge du fou rire
Rabelais, éducateur " pour rire " ? L'école de Candide (ou ironie et éducation chez Voltaire)
Ironie, vraie liberté ? Du XIXe au XXe siècles
A propos d'Hugo, des " filousophes " et des pédagogues
Kierkegaard : humour et ironie
Le professeur et le sens du comique, selon Kierkegaard
Cyanure et bromure : Nietzsche
Les sources du comique selon Bergson et Freud
Le remède à l'existence ou l'humour chez Cioran
Jankélévitch : souvenirs de la Maison Sorbonne
L'humour sous conditions
L'humour dans la classe
Attention ! " Quelle heure est-il ? " ou le fantasme de la cloche
Il n'y a pas d'humour heureux (Le mégot de Lucky Luke)