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Cet ouvrage - extrait d'une thèse de doctorat soutenue en 2005 - analyse réussite scolaire et orientation en "zone de montagne". A partir du suivi, six ans durant, d'un panel de 920 élèves de CM2 issus de quatre départements français, l'auteur a pu établir que, s'ils réussissaient au moins aussi bien que leurs homologues, tant ruraux qu'urbains, non seulement en primaire, mais encore au collège, les élèves de montagne n'utilisaient pas autant que les autres l'ensemble de la palette des choix d'orientation disponibles à ce niveau scolaire.
Ils envisageaient ainsi plus que les autres, de façon significative, de s'orienter vers des formations courtes et de proximité. Sur un plan qualitatif, cette recherche a permis de repérer et caractériser des "effets de territoire" susceptibles de produire les résultats paradoxaux constatés. C'est ainsi que le double impact sur l'orientation des élèves de montagne de leur faible mobilité géographique et de leur faible capacité à se projeter dans l'avenir explique le décalage observé, non prédit par les résultats scolaires.
Enfin, les retombées sur la formation des enseignants des recherches conduites sont brièvement analysées dans l'ouvrage.