Sommets du Jura

"Oh ! cher Jura, tes sommets tes vallons, pour tes enfants sont les plus beaux des monts". Le refrain de la chanson Mon beau Jura, cet ouvrage qui se veut à sa façon, par la photo et par le texte, un autre hymne à cette montagne, le reprend une quinzaine de fois. Autant que les haltes qu'il fait sur les principaux sommets du massif jurassien pour en dessiner le portrait, en suivant la ligne de crête du Grand Colombier au Chassepot, du Bugey aux Franches Montagnes passant par la haute chaîne, le Haut Jura, le Jura vaudois, le Haut-Doubs et le Jura neuchâtelois, faisant évidemment fi de la frontière.
Le Jura, pour être un des plus habités des massifs montagneux n'en est pas le mieux connu. Il mérite pourtant à plus d'un titre qu'on lui manifeste un meilleur intérêt. Or, on y découvre que le Jura se cache derrière plusieurs physionomies, que chacun de ses sommets révèle une personnalité propre, que ce massif a aussi été largement façonné par les hommes, mais se révèle toujours un formidable refuge pour la biodiversité, jardin d'une riche flore et biotope d'une faune qu'on lui envie par ailleurs.