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Résumé
Tout au long de la période médiévale, les théologiens cherchent à imposer les principes et dogmes de l’Eglise chrétienne à une société empreinte de pratiques superstitieuses et de survivances de rites païens. Ulrich de Pottenstein, clerc autrichien du XVe siècle, nous rapporte un témoignage de ces croyances hétérodoxes (observation des signes ou du temps, divination, magie) au travers de son commentaire du premier commandement rédigé en langue allemande, une des oeuvres catéchétiques majeures de cette période. Membre de l’école théologique de Vienne, ce clerc, en se référant notamment aux Pères de l’Eglise (Saint Augustin, Saint Thomas), dresse une liste de superstitions, connues de tous au Moyen Age mais dont le sens peut échapper au lecteur d’aujourd’hui, comme par exemple lorsqu’il est question de personnages surnaturels comme Percht ou de chaussures déposées dans l’arbre du Bilwiz. Cet ouvrage propose une analyse de ce texte en rappelant le contexte historique et religieux prévalant lors de sa rédaction, en présentant les différentes sources utilisées dans ce travail d’édification religieuse de la société laïque et enfin, en détaillant les différentes superstitions rapportées par l’auteur et en les comparant à celles mentionnées par ses contemporains.