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Parti du Marais Poitevin en août 1914, François Hippolyte Beneteau a 32 ans quand il quitte femme et enfants pour rejoindre la ligne de front. Comme tant d'autres, il laisse ses vêtements d'agriculteur pour l'uniforme militaire. De sa correspondance avec sa famille ressort le quotidien ennuyeux, incertain, chargé d'illusions et de désillusions. La mort est palpable sur les champs de batailles qu'il faut nettoyer, puis dans les premières tranchées qu'il faut consolider.
Malgré son âge et 5 enfants, il passe de la territoriale à l'active. Au sein de sa compagnie du 167' Régiment d'infanterie, surnommé Les Loups du Bois-le-Prêtre, il engage le combat dans l'une des zones les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Plus de huit millions de poilus sont mobilisés entre 1914 et 1918, près d'un million et demi ne reviendront pas. Le lecteur découvre une correspondance déchirante et intimiste dans laquelle transparaît toute l'absurdité de la guerre.
Ta femme qui t'aime a pour seule ambition d'ajouter une pierre supplémentaire au devoir de mémoire afin d'informer les générations futures.
Hommage aux poilus et leur famille
Bonjour,
A la lecture émouvante des lettres de Marie et Hippolyte Benéteau, je remarque qu'ils savaient exprimer, leur amour, leur peur et leurs angoisses O combien justifiées malgré le souci constant de préserver l'autre. C'eût été bien dommage de ne pas publier ce témoignage d'Histoire . Nous avons Lu, entendu des récits d'historiens et de militaires peut-être plus documentés sur les stratégies et les batailles, mais tellement moins poignants et humains que celui-ci.
À lire ou à relire "À l'ouest rien de nouveau" D'Erick Maria Remarque, roman d'un jeune Allemand qui relatait l'horreur des tranchées aussi terrible d'un côté que de l'autre dans des lettres à sa mère. Merci à l'auteur d'avoir sur reconnaître et faire partager cet échange épistolaire qui nous conforte dans l'idée que quelque soit une guerre et ses "raisons" C'est toujours une horreur...