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"Toute prise de parole devrait être l'expression artistique d'une vérité, et toute oeuvre d'art le compte-rendu d'un rêve. Philip K. Dick n'écrivait pas de romans, il rédigeait des rapports". La question n'est plus de savoir si Philip K. Dick a vu quelque chose. Il faut à présent se demander si les informations que cet homme disait recevoir n'étaient autres que le film interdit de nos vies oubliées : et s'il nous était donné, à nous aussi, d'assister à cette projection privée ? Convoquant son armée personnelle de sosies dickiens, de Salvador Dalí ou Christopher Nolan à Antonin Artaud et les Beatles, cet essai poétique ensemence les trois champs du rêve, du doute et de la folie, fraises éternelles de la déraison.