Un Lorrain dans la tourmente

Aloyse Stauder

Pauline Guidemann

(Directeur de publication)

,

Jean-Noël Grandhomme

(Préfacier)

Note moyenne 
Aloyse Stauder - Un Lorrain dans la tourmente.
Cet ouvrage met en lumière le destin d’un homme qui incarne l’état d’esprit d’une partie des habitants d’une région en pleine mutation, mais... Lire la suite
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Résumé

Cet ouvrage met en lumière le destin d’un homme qui incarne l’état d’esprit d’une partie des habitants d’une région en pleine mutation, mais aussi l’histoire d’une génération – la première des malgré-nous – suivie en 1942 d’une seconde lors de la seconde guerre mondiale. Les carnets d’Aloyse Stauder constituent une source inédite importante pour la compréhension du phénomène des malgré-nous qui se manifeste dès la première guerre mondiale en Alsace-Lorraine.
Cette expression, inventée en 1920, désigne les soldats incorporés sous l’uniforme allemand alors qu’ils étaient de souche française et –pour certain du moins – de cœur français. En effet, en 1914, du fait du traité de Francfort de 1871 et de l’annexion de l’Alsace-Lorraine par l’Allemagne, ces descendants d’anciens français sont contraints de sa battre contre leurs anciens compatriotes. Ils sont ainsi plus de 380 000 à subir cette situation et à être enrôlés dans l’armée impériale allemande, où ils combattent sur tous les fronts.

Caractéristiques

  • Date de parution
    16/11/2012
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-88419-236-1
  • EAN
    9782884192361
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    208 pages
  • Poids
    0.485 Kg
  • Dimensions
    16,2 cm × 24,2 cm × 2,6 cm

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À propos de l'auteur

Biographie d'Aloyse Stauder

Aloyse Stauder, Lorrain de Moselle est né le 30 septembre 1891 à Gros-Réderching. Il commence son noviciat chez les jésuites et est encore étudiant lorsqu’il est incorporé dans l’armée allemande en 1917. Il est envoyé sur les fronts Est du côté russe et Ouest en Lorraine. Tout au long de son récit, il proclame sa francophilie et sa germanophobie, en opposant son catholicisme et celui de la France au protestantisme des Prussiens.
Il finit par déserter en 1918 et par s’engager dans la marine française avant d’être démobilisé en 1919.

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