Une longue nouvelle de Dostoïevski peu connue ou oubliée. Et pourtant, dans chacun des récits de Dostoïevski, on retrouve cette fièvre, cette exaltation...
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Une longue nouvelle de Dostoïevski peu connue ou oubliée. Et pourtant, dans chacun des récits de Dostoïevski, on retrouve cette fièvre, cette exaltation trouble, comme honteuse, qui provoque la gêne, une gêne particulière chez le lecteur, par le simple fait que Dostoïevski touche à des régions ambiguës de la psyché et explore les régions les plus enfouies et les plus secrètes des aspirations comme des refoulements humains. Ici, nous avons affaire à un faux libéral, qui déguise ses véritables motivations derrière un soi-disant besoin de se rapprocher du peuple. Il en résulte une véritable descente aux enfers d'une conscience dépassée et qui ne parvient plus à retrouver ses repères. Rarement analyse de Dostoïevski aura été aussi pénétrante et, sortie de cette caverne aux relents douteux, plus clairvoyante. D'autres nouvelles de Dostoïevski seront ultérieurement proposées aux lecteurs des Classiques slaves.