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Médecine aspirant à l'unicisme, l'ostéopathie assume non seulement la personne dans sa globalité selon son cadre structurel mais elle prétend aussi à l'assimilation de l'Esprit de cette personne, indissociable du "corps-enveloppe" du vivant. Notre intérêt pour la médecine traditionnelle chinoise génère autant d'engouement pour prospérer selon le principe unitaire. Non loin, et pour leur part, les neurosciences pourront-elles, en s'inspirant notamment de la tradition chinoise ayant pu rejoindre le savoir médical de l'Occident, postuler pour une heureuse assimilation de ce "corps-Esprit" unifié, honorant alors un "espace-temps" qui les contient tout entier ? Par le traitement général ostéopathique (TGO) puis un parcours progressif au corps, et selon les qualités et potentiels de nos différents tissus, l'ostéopathie entreprend de se joindre à cette quête d'unicité.
Cette démarche procède du dépassement de barrières, de la potentialisation de forces innées de l'être et, plus loin, de ce qu'elles génèrent et projettent. Le livre évoque l'abord d'un site anatomique émérite, un acteur "force-santé" majeur : l'espace périnéal. Sa potentialité pourrait hisser le diaphragme pelvien au rang de souffleur, de propulseur d'une énergie qui risquerait de devenir stagnante.
Par une progression rachidienne facilitante, le praticien accède à un autre "espace-force" : le cerveau, dans son écrin subtil dont William G. Sutherland nous procure la "clé". Depuis la surface du corps, l'ostéopathe écoute et analyse les manifestations d'expression fractale des tissus de soutien : des chemins de vie acquis à leur adaptabilité, cela à travers un endoscope propre à notre art, encore et toujours la main.
Une main sous laquelle s'immiscent mémoire et émotions, un rash psychosomatique ne pouvant laisser indifférents hormones et neuromédiateurs. Demeureront, pour couvrir le lien patient-praticien, le subtil et providentiel apport de l'usage des mots, l'effet libérateur de la parole en toute musicalité.