Gwen de Bonneval naît à Nantes en 1973. Il travaille dans un premier temps pour la presse, l'édition jeunesse et la communication, puis entre à l'Atelier des Vosges en 1998 et se consacre assidûment à sa véritable passion : la bande dessinée. Il réalise ta série Samedi et Dimanche avec Fabien Vehlmann au scénario, ainsi que Basile Bonjour en solo. Puis, avec quelques amis, dont Matthieu Bonhomme, Stéphane Oiry et Hubert, il monte l'Atelier du coin.
Il y dessine Monsieur Forme, scénarise Gilgamesh et Messire Guillaume, qui reçoit le Prix Intergénérations au festival d'Angoulême 2010. C'est avec ses amis de l'atelier qu'il crée le magazine de bande dessinée jeunesse Capsule cosmique, publié chez Milan. Après avoir été directeur de collection chez Sarbacane, il revient à ses activités d'auteur et dessine notamment Les Derniers Jours d'un immortel, de Fabien Vehlmann - Prix du meilleur album de SF aux Utopiales 2010.
Avec Varulf, il entame une série aux accents fantastiques, où l'homme et la bête se confondent, et traque avec subtilité les ressorts psychologiques d'un groupe confronté à la mort et au doute. Hugo Piette naît à Namur en 1980. Enfant, il passe beaucoup de temps chez ses grands-parents à dévorer les albums de Bob & Bobette et à raconter des histoires en bande dessinée dans des cahiers lignés. A l'adolescence, il fréquente un collège jésuite, plus par facilité que par conviction, et découvre Pratt, Clowes, Eisner et Trondheim...
Il hésite ensuite entre des études de cinéma et d'arts graphiques, et choisit finalement la bande dessinée à l'Ecole supérieure des Arts Saint-Luc de Liège. Il y suit des cours avec Fifi, qui l'encourage à persévérer et lui apprend le métier. En 2005, il commence à travailler comme pigiste pour Spirou et publie Poncho et Semelle dans le magazine Capsule Cosmique. Le premier tome de la série paraît chez Sarbacane en 2007, sous la direction éditoriale de Gwen de Bonneval.
Les Arrachés, écrit et dessiné à quatre mains avec Xavier Lemmens, est publié en 2009 chez Fluide glacial. Dans Varulf, Hugo Piette met sa ligne claire au service d'un récit fantastique et médiéval, lui apportant un souffle singulier, à la fois naïf et décalé.
