Venus d'ailleurs - Peintres et sculpteurs à Paris depuis 1945

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Résumé

“Le seul trait qui soit commun à ces artistes, c’est d’avoir un jour désiré Paris, d’y avoir fait œuvre, et de lui être resté, d’une manière ou d’une autre, profondément attaché. Ce sont des êtres de conviction et d’expérience auxquels Martine Franck rend visite. Leur apparence pourrait sembler ordinaire s’ils n’étaient pas totalement habités par le projet qui inspire leur vie. La photographe sait capter, pour chacun, ce qui fait signe : le regard, le langage des mains qui trahissent l’inquiétude ou le jeu qui est au cœur de toute œuvre (…).Certains de ces portraits affirment le vertige d’un éphémère éternel et toujours inattendu, comme ceux de Rebecca Horn ou de Yaacov Agam ; une violente détermination face à un réel qui s’impose pour Avigdor Arikha ou Raymond Mason ; la méditation de Lee Ufan sur l’acte de peindre, ou celle de Zoran Music face à la mémoire d’une humanité perdue.
Martine Franck capte aussi bien Antonio Seguí, confondu dans l’alignement anthropomorphe de ses urnes funéraires précolombiennes, que la farce proliférante des créatures fictives qui semblent cerner Erró. Elle saisit l’acuité du regard de Vladimir Velickovic ou le défi de Dado face à la mort. Dans l’une de ces images, Fermín Aguayo, jeune encore, est atteint par la maladie et l’on comprend que sa fin est proche.
En acceptant de se livrer au portraitiste, le modèle propose ou accepte la pose qui pourra le caractériser. Au-delà de cette première approche, Martine Franck sait surprendre chez Léonor Fini, Valerio Adami, Gao Xingjian, Christian Jaccard, Judit Reigl ou Barthélémy Toguo des attitudes simples, éternelles, qui composent autant de figures emblématiques de l’inquiétude du créateur. On y découvre rarement la nostalgie du pays perdu et l’évocation directe des aléas de l’existence comme chez Oscar Rabine.
C’est sans doute l’intelligence d’un parcours accompli qui domine cette galerie de visages habités, mais aussi la modestie devant les surprises du destin, la lumière d’un entendement d’enfance ou d’une nostalgie surmontée, une ultime vivacité, le pétillement d’un regard qui affirme un possible avenir.”Germain Viatte

Caractéristiques

  • Date de parution
    14/09/2011
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-330-00063-9
  • EAN
    9782330000639
  • Présentation
    Relié
  • Nb. de pages
    156 pages
  • Poids
    1.032 Kg
  • Dimensions
    24,6 cm × 27,7 cm × 1,5 cm

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À propos des auteurs

Martine Franck allie à la rigueur une certaine tendre malice qui sait scruter la profondeur des personnes. “C’est l’intérieur, seul, qui compte”, affirmait Goethe, “das Innerste” (Poésie et Vérité). Cela est vrai aussi de ses “portraits” de paysages et de la mémoire du Théâtre du soleil dont elle a accompagné l’aventure avec Ariane Mnouchkine qui l’initia à la photographie. Belge, éduquée en Grande-Bretagne, ayant longtemps vécu aux Etats-Unis, aimantée par l’Orient, mais aussi par l’Irlande et la Suisse, elle atteint l’universel par le goût du particulier et la saisie de l’individuel.
Germain Viatte, naguère à la tête de l’Inspection générale des musées de France, est un grand connaisseur de l’art moderne, des arts premiers, de la photographie. Il a contribué à la création du Centre national d’art contemporain (1970), du centre Georges Pompidou (1973-1984) aux côtés de Pontus Hultén, et en fut le directeur (1992-1997) ; du musée du quai Branly, en 1997. Il est l’auteur d’un livre sur Ousmane Sow (Actes Sud), sur l’esprit Mingei au Japon, et d’autres sur les musées dont il eut la responsabilité.
On lui doit, avec Yves Lévêque, le livre d’art A fleur de terre (2007).

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