Vers le naufrage économique mondial ? - Grand Format

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Dominique Morisod - Vers le naufrage économique mondial ?.
La crise du subprime a coûté au gouvernement américain 11000 milliards de dollars en 2009... ce n'est rien comparé à la crise que nous réservent... Lire la suite
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Résumé

La crise du subprime a coûté au gouvernement américain 11000 milliards de dollars en 2009... ce n'est rien comparé à la crise que nous réservent les dérivés. Un monde parallèle domine le monde financier réglementé. La finance de l'ombre, ou " shadow banking ", acteurs financiers non réglementés, et leur instrument favori, les dérivés, règnent sans partage depuis plus de 10 ans. Personne, à commencer par le monde politique, ne mesure la montagne de risques que cela représente.
Jamais la spéculation n'a été aussi débridée : aujourd'hui, la valeur de tous les contrats de dérivés à l'échelle planétaire représente plus de 10 fois le PIB mondial. La croissance de ces transactions de plus en plus virtuelles dépasse largement celle de l'économie mondiale réelle, qu'elle met en péril. C'est la guerre des mondes, le monde réel contre le monde du synthétique et des produits financiers, qui se traitent entre une dizaine d'acteurs mais peuvent affecter la vie de centaines de millions de personnes.
Le risque systémique vient du fait que l'essentiel des transactions sur dérivés n'apparaît pas au bilan des banques. Le risque de ces produits peut provoquer la faillite de banques comme ce fut le cas pour Lehman Brothers en 2008, ou la nationalisation des banques comme en Angleterre, ou encore l'intervention des banques centrales comme ce fut le cas pour l'UBS. Ce monde parallèle, ce château de cartes spéculatif qui évolue dans l'ombre malgré sa gigantesque dimension, est plus important que le système bancaire réglementé, mais sans la sécurité des banques centrales et des gouvernements.
Face à ce risque, la couverture en fonds propres des banques s'avère à ce jour largement insuffisante. Que se passera-il quand une contrepartie au contrat d'un dérivé non réglementé ne paiera plus, ou lorsque le sous-jacent perdra sa valeur ? Un mécanisme de réaction en chaîne pourra plonger le système financier mondial dans le chaos. Les chiffres que nous avons réunis en remontant les pistes pour comprendre les origines de cette folie sont véritablement vertigineux.
Comment le shadow banking est-il né ? Qui a permis à cette industrie opaque de devenir si puissante, de rester si peu réglementée, de régenter les gouvernements du monde et les banques centrales ? Quels sont les acteurs, coupables des déstabilisations en série que nous connaissons ? Cet ouvrage vous offre l'opportunité de ne pas subir la crise, mais de l'analyser et de l'anticiper.

Caractéristiques

  • Date de parution
    31/12/1949
  • Editeur
  • ISBN
    2-8289-1280-9
  • EAN
    9782828912802
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    240 pages

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À propos de l'auteur

Biographie de Dominique Morisod

Domiciliée à Genève, Myret Zaki (née en 1973 au Caire, Egypte) est journaliste économique, rédactrice en chef adjointe du magazine économique suisse Bilan. Elle a publié plusieurs ouvrages liés à l'actualité financière : " UBS, les dessous d'un scandale " (2008, Favre, best-seller vendu à 12'000 exemplaires), " Le secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale " (2010, Favre), " La Fin du dollar " (Favre, 2011, vendu à 10 000 exemplaires).
Dominique Morisod, économiste et spécialiste de la finance, a une longue expérience industrielle et en investment banking dans le domaine du corporate finance, fusions et acquisitions, restructuration. Associé chez Threestones Capital : un fonds d'investissement de private equity spécialisé dans la santé et les maisons de retraite. Il a travaillé pour une fonds small and mid caps pan-european Defi Gestion et à l'UBS comme Executive Director dans le domaine des fusions et acquisitions.
Il a pu se former à New York en analyse crédit, gestion du risque, engineering financière, corporate finance et business developement pour le groupe Sulzer, puis pour le Groupe SIG et une filiale Sapal, où il fut membre de la direction, responsable du marketing, controling, IT et des développements.

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