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Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ce que l'Esprit saint dit aux Eglises, par la bouche du bienheureux Jean l'évangéliste, touchant la grandeur de l'amour, l'immense familiarité, l'ineffable douceur qui régnaient dans les rapports mutuels établis entre le fils de la glorieuse Vierge et ses amies, Marthe et Marie, et Lazare, leur frère, car, selon cette parole : Je chéris ceux qui me chérissent, "Le Seigneur Jésus, (dit Jean,) chérissait Marthe et sa soeur Marie, et Lazare".
Ô vraiment heureux, et en effet bienheureux saints sont ceux à qui le saint Evangile a rendu un si magnifique, un si éclatant, un si manifeste témoignage ! C'est pour le démontrer plus clairement, que je suis d'avis d'établir une concordance entre les nombreux passages des évangélistes, qui se rapportent à ce point, et ensuite je me propose d'exposer dans une narration simple et pleine de véracité, ce qui, après l'Ascension du Sauveur, arriva à ses amis, selon ce que nos pères nous ont conservé par la tradition et aussi dans leurs écrits.