Vieira da Silva - Beau Livre

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Marie-Hélène Vieira da Silva est née au Portugal (Lisbonne, 1908). Elle vient à Paris à 20 ans, persuadée qu'elle y trouvera la peinture qu'elle... Lire la suite
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    • Vieira da Silva
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      Paru le : 01/01/1992
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Résumé

Marie-Hélène Vieira da Silva est née au Portugal (Lisbonne, 1908). Elle vient à Paris à 20 ans, persuadée qu'elle y trouvera la peinture qu'elle imaginait. Quelques heures après son arrivée, elle s'inscrit à l'Académie de La Grande Chaumière où elle rencontre Arpad Szenes, peintre d'origine hongroise, qu'elle épousera en 1930. Elle a la grande opportunité de faire sa première exposition dans la galerie dirigée par Jeanne Bucher (1932), avec laquelle elle se lie d'une profonde amitié. Devenue apatride par mariage, elle se réfugie au Portugal en 1939, puis devant les incertitudes de la politique menée par le gouvernement portugais d'alors à l'égard de l'Allemagne, en 1940 elle gagne le Brésil. Elle reviendra en France après la guerre : l'exil aura duré sept ans. A la disparition de Jeanne Bucher, le célèbre marchand Pierre Loeb l'invite à exposer dans sa galerie (1949). Elle demande sa naturalisation et l'obtient enfin en 1956. Sur le plan des origines, comme de l'esthétique, l'œuvre de Vieira da Silva est une victoire du cosmopolitisme. Comme elle se plaît à le dire, les influences auxquelles elle est soumise " sont diverses et contradictoires ", et elle a pris son grain là où il lui a plu de le prendre. A deux ans elle commence à marcher dans les squares parisiens. Avec ses parents elle sillonne l'Europe. Après la mort de son père en Suisse (1911) elle apprend à voir et à lire à Londres en visitant les musées. La représentation du Songe d'une nuit d'été, au casino de Hastings, restera inoubliable, tout comme, quelques années après, les spectacles présentés par " Les Ballets Russes " de passage à Lisbonne. C'est dans la bibliothèque de son grand-père maternel, fondateur de l'un des plus importants journaux du Portugal, O Seculo, de tendance libérale et républicaine, qu'elle découvre, transposée en blanc et noir, la peinture occidentale, de la Renaissance en particulier. Grâce à lui elle peut fréquenter sans contrainte les théâtres et les concerts. La musique de Debussy, que ses tantes jouent et chantent, lui est plus familière que l'œuvre de Monet. C'est en 1928 qu'elle entreprend son Grand Tour et découvre jusqu'au ravissement l'Ecole siennoise. La peinture se présente à elle comme un engagement total de soi et comme un instrument de connaissance. Les motivations qui conduisent un artiste à se libérer sont nombreuses. Chaque époque se trouve devant l'exigeante nécessité d'inventer sa propre vision. Il ne s'agit pas de recherches, comme on le pense souvent mais de différences : " Je n'évolue pas, je voyage ", a écrit le poète Fernando Pessoa, son contemporain et son concitoyen. L'artiste est amené à créer des formes nouvelles ou particulières parce que celles léguées par le passé, ou utilisées par ses prédécesseurs ne sont plus satisfaisantes. C'est une nouvelle fois la tâche entreprise par quelques peintres regroupés à Paris. La guerre avait tout transformé. Ambitieusement ils se sont mis au travail pour tenter, en interprétant la réalité qui se construisait sous leurs yeux, de parvenir à une perception globale de l'objet, puis du monde lui-même. La rendre visible, par les moyens de la peinture a été leur aventure et leur gageure. Vieira da Silva est décédée à Paris, le 6 mars 1992.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/01/1992
  • Editeur
  • ISBN
    2-7022-0323-X
  • EAN
    9782702203231
  • Format
    Beau Livre
  • Présentation
    Relié
  • Nb. de pages
    366 pages
  • Poids
    2.455 Kg
  • Dimensions
    25,5 cm × 30,0 cm × 4,0 cm

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