Vincent Maurin, un communiste dans sa ville

Le 24 mars 2014, au lendemain de l’élection municipale de Bordeaux, Alain Juppé téléphone à Vincent Maurin et lui dit : "Le conseil municipal perd avec vous un homme de conviction, c’est devenu trop rare en politique". La liste du Front de Gauche, sous la barre des 5 %, venait d’être éliminée. Dans ses réponses aux questions du journaliste Hervé Mathurin, Vincent Maurin évoque son enfance, ses engagements, de la fin des années 70 à aujourd’hui, ses responsabilités au parti puis au syndicat, ses prises de position durant son mandat électif municipal et communautaire.
Sans détour, il nous livre son regard sur le monde et les modes de société, les combats émancipateurs, l’éducation, l’engagement associatif… Directeur d’école des quartiers nord de Bordeaux depuis 30 ans, il habite à Bordeaux-Bacalan où il milite pour plus de mixité et de justice sociale. Vincent Maurin reste à l’écoute de tous les problèmes de Bordeaux, une cité qu’il aime et où il a décidé de vivre.
En annexe, Vincent Maurin rend un vibrant hommage à son père qui "a vécu et souffert" durant la guerre d’Algérie. L’album aux souvenirs nous offre les images d’une famille saine et sportive. De nombreuses photos inédites reflètent une vie militante où domine la passion pour un monde nouveau, plus juste et plus fraternel.