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De tous les contes d'Hoffmann, voici celui où l'humour s'accommode des excès les plus dévastateurs : on songe à Swift, à Sterne, et bien sûr à Jean Paul Richter. Le fantastique intime cher à l'auteur s'y révèle par ailleurs largement autobiographique : Hoffmann se trouvait laid, et le " héros " de cette histoire ressemble à la vérité moins à un être humain qu'à une sorte de " radis fendu en deux " ...
Jamais la verve romantique n'a atteint cette virulence : auto-destructrice en l'occurrence, mais qui n'épargne pas non plus au passage les ridicules du temps et singulièrement la philosophie des Lumières, évoquée ici avec une souveraine impertinence.