Etudes écossaises N° 9

Ce numéro 9 d'Etudes écossaises, plus fourni que d'habitude, est encore un bon indicateur de l'état de santé des études sur l'Ecosse menés actuellement en France, comme ailleurs. De nouveaux noms et de nouveaux objets de recherche abondent dans la deuxième et la troisième partie de la revue où le lecteur trouvera respectivement les Actes du Colloque organisé à Grenoble au printemps 2002 par Pierre Morère et un certain nombre de contributions soit provenant de l'atelier écossais des Congrès de la Société des anglicistes de l'enseignement supérieur de Metz (2002) et de Grenoble (2003) soit proposées directement par des chercheurs français ou britanniques. (...) La partie thématique de la revue, encore le fruit d'une forte collaboration franco-britannique et plus précisément, pour ce qui concerne la direction scientifique, franco-écossaise, traite de L'Ecosse au féminin. En effet, des sociologues, des historiens, des politologues ainsi que des spécialistes de la littérature écossaise moderne et plus ancienne, proposent ici un ensemble foisonnant de points de vue sur la contribution spécifique des femmes à la société écossaise, dans des domaines des plus variés. L'actualité littéraire et politique de l'Ecosse imposait une telle démarche déjà depuis un certain temps. Dans le domaine de la critique et de l'histoire littéraire, un nombre certain de chercheurs, mais surtout - soyons clairs - de chercheuses, s'est donné comme tâche de réévaluer la contribution des écrivaines à l'évolution de la littérature écossaise, surtout dans la période moderne. De ces recherches a émergé une vision bien plus nuancée...