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Les religions, à l'instar des rites animiques, ont toujours accompagné la mort. Cependant, les rites funéraires marginaux les plus primitifs, ceux qui s'exerçaient à défaut de trouver un cadre se référant au collectif, ceux destinés aux défunts bannis ou asociaux, ont toujours pu bénéficier d'une gestuelle minimaliste évoquant symboliquement une communauté de partage. Quels sont les invariants de ces rites non religieux ? Une forme de "liturgie laïque" accompagne-t-elle les rites non religieux ? Que signifient les rites lorsqu'ils ne s'inscrivent pas dans les croyances plus ou moins normatives des grandes religions ? Les rites funéraires des sociétés laïques et des groupes libertaires, les mises à mort des animaux dans les corridas, certaines fins de vie hospitalières et bien d'autres "bricolages rituels" retrouvés dans toutes les cultures seront abordés sans idée préconçue dans ce numéro aussi original qu'anti-conformiste.