Il faut bien remercier Jörg Haider. Sans l'accès au gouvernement de son parti " libéral ", le FPÖ, allié des populaires (SVP) du chancelier Wolfgang...
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Résumé
Il faut bien remercier Jörg Haider. Sans l'accès au gouvernement de son parti " libéral ", le FPÖ, allié des populaires (SVP) du chancelier Wolfgang Schüssel, nous n'aurions pas eu le premier grand débat géopolitique sur l'Europe depuis les Traités de Rome (1957). Et ce sont les sanctions diplomatiques décidées contre Vienne par les quatorze autres membres de l'Union européenne le 31 janvier pour empêcher - vainement - que se forme le cabinet " noir-bleu " qui l'ont déclenché. Avec une timide porte de sortie après le sommet de Feira des 19-20 juin sans qu'en soient pour autant gommées les méfiances réciproques.
Pourquoi les sanctions ? Les Quatorze ont voulu proclamer des convictions et une logique. Mais avant tout réaffirmer les principes démocratiques qui fondent la maison commune européenne, menacée par des " populistes " à la Haider. On voulait encore signifier aux autres " populistes " - une catégorie évidemment très vague et qui fait donc la joie des entomologistes de la " science politique " - que l'accès au pouvoir leur est verrouillé. Nous savons bien, par ailleurs, qu'il y a beaucoup de " populistes " en Europe. Ils ne sont pas une spécialité exclusive du centre ou des pays de l'Est La France a (eu ?) Jean-Marie Le Pen, la Belgique a le Vlaams Blok. L'Italien Umberto Bossi ferait aussi partie de la bande. Jörg Haider n'est donc ni le premier ni probablement le dernier de la série...