Revue de la Bibliothèque nationale de France N° 28/2008

Sommaire (hors dossier) : - Explication d'une ouvre " Le roi est mort, vive le roi ! " De la continuité en gravure et en royauté Séverine Lepape - Portrait Jean Laran. Courage et justesse dans les années noires Martine Poulain - Un conservateur et ses collections Pascal Cordereix et les Archives de la parole Propos recueillis par Marie de Laubier - La recherche à la BNF Panorama de la recherche à la Bibliothèque nationale de France Odile Faliu - Histoire de la Bibliothèque Prodiges et politique.
Un projet de mission en Ethiopie à la fin du règne de Louis XIV Thierry Sarmant - Autour d'un fonds Face à Kojève Rodney Grey - Principaux enrichissements de la Réserve des livres rares. 2005-2007 Dossier " Science-fiction " : Rencontrant l'intérêt du grand public sans pouvoir toutefois être qualifiée de littérature " populaire ", la science-fiction devient objet d'étude et ouvre des perspectives de recherche inédites au monde universitaire.
Dans le même temps, le département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, qui n'en conservait jusque-là que quelques traces, travaille à constituer un important fonds de science-fiction afin d'en pérenniser la mémoire et d'en favoriser l'analyse. Les auteurs de ce dossier apportent leur contribution à l'édifice séculaire de la science-fiction. Pour commencer, un parcours est proposé à travers les collections manuscrites de science-fiction.
Avec elles, nous entrons de plain-pied dans l'histoire et la genèse des textes, étonnantes portes vers les étoiles. Roger Musnik offre ensuite une initiation à la recherche bibliographique et un panorama de la production éditoriale de la science-fiction, relief invisible des collections d'imprimés. Odile Faliu nous invite à un périple dans l'imaginaire de la science-fiction, qui nourrit nos rêves, nos angoisses et notre vision du monde.
Les écrivains français de science-fiction, enfin, apportent leur éclairage et leur réflexion : Jean-Pierre Andrevon questionne le pouvoir prédictif de la science-fiction ; Philippe Curval dévoile sa pratique d'écriture originale, inspirée notamment de Raymond Roussel et de la photographie ; Laurent Genefort analyse l'architecture des " livres-univers ", qui occupent une place singulière dans le territoire de la science-fiction ; Serge Lehman nous présente enfin Jacques Spitz (1896-1963), père égaré.
et retrouvé de la science-fiction française, par le biais d'une nouvelle inédite : " La Machine à finir la guerre ".