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C'est fou ce que Crossover m'a fait découvrir comme très bons comics.
Émotionnellement fort, God Country est une histoire familiale qui alterne entre les moments de sympathie pour notre homme souffrant d'Alzheimer et les scènes plus brutes de violences cosmiques.
Geoff Shaw nous illustre des divinités cosmiques d'un regard amusant et des paysages à couper le souffle alors que Donny Cates signe ici l'un de ses récits les plus personnels.
Après le succès mondial de Look Back et son approche très sombre du deuil, Adieu Eri nous offre une vision différente et beaucoup plus joyeuse sur l'option "tourner la page" du deuil.
Véritable lien entre la passion pour le cinéma de Fujimoto et son envie de créer des histoires qui lui sont plus personnelles, exceptionnel sur son dessin, poignant sur ses moments de silence comme sur ses dialogues parfois hors du temps, c'est bien simple: Adieu Eri surprend et nous fait passer un bon moment.
Yorick se retrouve d'une seconde à l'autre le dernier mâle sur Terre, et ce, toutes espèces confondues.
Dernier ? Non, un singe de compagnie résiste lui aussi encore et toujours face à ce mal étrange qui plonge l'humanité (féminité ?) dans le chaos.
"mais plus de zigounette sur Terre, allez-vous me dire, Est-ce vraiment un mal ? Parce que plus de religion, plus de sexisme, plus de harcèlement sexuel,... (la liste est longue)"
Et bien c'est là tout le propos du titre.
Déclaré saint d'esprit par l'asile d'Arkham, le Joker sort par la grande porte et se retrouve affublé d'un nouveau sous-fifre.
Persuadé de pouvoir devenir le nouveau plus grand bandit de Gotham, Johnny Frost va accompagner le clown prince du rire dans son nouveau jeu de massacre pour essayer de se faire un nom.
Amitié toxique, relation de faire-valoir, surmenage et esclavagisme: Il n'est pas bon de vouloir devenir l'ami d'un monstre.
Dénonciation de l'idéologie Américaine par le prisme d'une guerre froide remportée par le bloc soviétique.
Superman Red Son nous fait réfléchir sur l'être humain au-delà de ses idées propres et soulève une question fondamentale:
Est-on forcement mauvais parce qu'on a grandit ailleurs ?
Composé d'une main de maitre par Mark Waid et illustré de la plus belle des façons par Alex Ross, vous voilà déjà embarqué dans le futur de DC Comics.
Les héros que nous connaissons bien ne sont plus et sont remplacés par une nouvelle génération, plus directe, moins attentionnée et plus médiatisée, jusqu'au moment du drame.
Quel héritage les héros de comics ont pu laisser ? Quels modèles nous laissent-ils ? Quels interprétations en avons-nous fait ?
Amen.
Nihei n'a jamais eu pour ambition de répondre aux intrigues qu'il a disposé çà et là au travers de Blâme !
Noise n'est que l'interprétation des fans d'un semblant de prequel à celui-ci, nous enfonçant dans un état-cité beau et macabre, glauque et onirique mais surtout sale et moderne.
Utilisant à la fois les codes du thriller et du cyberpunk, un univers s'ouvre à vous... Oserez-vous en déchiffrer les pages ?
D'abord suspicieux et finalement conquis.
Un récit qui nous plonge dans un lycée japonais, du point de vue d'un des élèves, un peu paumé, un peu perdu, sans amis et seul dans son club de musique traditionnelle.
Comment la musique adoucit-elle les cœurs, et comment peut-elle lier les gens qui ne se seraient jamais parlés sans celle-ci ?
Histoire d'amitiés, d'amours, de challenges, de déceptions, de joies et de solidarité : "Sounds of life" est finalement un titre qui peut nous parler à tous.
Et honte à moi finalement car Batman/Catwoman n'est pas juste un énième récit de super-héros mettant en scène une histoire d'amour entre les deux "justiciers" de Gotham.
Tom King nous signe une des plus belles interprétations du deuil en comics, mais aussi un récit psychologique prenant Catwoman et son amitié avec le Joker comme toile de fond pour parler des relations abusives, toxiques et malsaines. Le tout illustré par trois artistes de talent pour nous dépeindre trois actes de la vie de Selina Kyle dans sa relation avec Bruce Wayne.
On passe par une foule d'émotions mais finalement
c'est le sourire aux lèvres que nous refermons ce titre.
Rien à dire sur le dessin.
Ikusa no Ko c'est la promesse d'une claque graphique à chaque page et une histoire qui nous promet de bons moments sur les tomes à venir.
Violent, sombre et riche d'un personnage principal charismatique, ce manga est la preuve que Tetsuo Hara est bon et que son trait a marqué le monde du manga.