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Isabelle H. - 6 n'a pas encore complété son profil
Comme souvent pour les séries le 1er tome pose surtout les personnages et les lieux.
Celui-ci ne déroge pas à la règle et nous emmène à la découverte du royaume de Domelfe, à la rencontre des Faes, créatures immortelles, et de 2 sœurs jumelles humaines.
Une fois les bases posées, les personnalités révélées, on bascule dans les complots et les trahisons.
Je me suis régalée à voir toutes ces manigances et ces conspirations prendre forme.
Que le pouvoir rend mauvais, égoïste, manipulateur, dépourvu de toute humanité pour parvenir à ses fins !
Après les présentations
et les descriptions le récit prend un certain rythme et l'intrigue se met en place.
Les actions vont s'enchaîner crescendo et une certaine dynamique va s'installer avec quelques rebondissements bien placés.
Un univers fantastique que l'autrice maîtrise très bien.
La plume est fluide et la lecture avance tout seul.
Les personnages sont très bien travaillés et ils sont tous autant adorables que détestables.
Bien évidemment la fin donne envie d'en savoir plus et je découvrirai avec plaisir le tome 2 pour retrouver Jude et Cardan (entre autres) et suivre leurs évolutions.
Dès le départ on connaît les assassins mais reste à Holly à trouver le qui-pourquoi-comment.
Ce que je n'ai pas aimé dans ce roman, que je ne qualifierai pas de "thriller fantastique" comme sur la 4e de couv. :
???? Les passages trop longs avec Barbara ou l'héritage, qui en plus ne servent à rien à l'intrigue,
???? Les répétitions incessantes qui deviennent lourdes sur le Covid et les attitudes à adopter,
???? Les opinions politiques de l'auteur dont je me contre fiche dans ce style de roman,
???? Les trop fréquentes introspections de Holly et ses souvenirs.
Tout ceci casse
le rythme du récit et l'alourdit inutilement.
De ce fait j'ai eu l'impression de lire un roman moralisateur lassant plutôt qu'un polar prenant.
Le rythme fait un peu le yoyo. Si ça démarre fort, ensuite cela ralenti sur un tiers pour reprendre en intensité avec les découvertes de Holly.
Quant au final concernant le couple ça m'a laissé un peu dubitative sur les moyens utilisés.
Ce que j'ai aimé : cette façon que l'auteur a pour maintenir son suspense final et pour trouver des personnages aussi barjos que gores.
On retire 1/3 des pages qui ne servent à rien et on obtient un polar bien imaginé.
Stephen King termine avec une phrase qui pourrait nous laisser supposer une suite. Si c'est le cas, la lirais-je ????
L'auteur est-il devenu un tel objet marketing qu'il lui faut sortir un roman chaque année même si ses 76 ans ne lui confèrent plus autant d'imagination et qu'il doive meubler pour sortir son pavé légendaire ?
Des longueurs mais un dénouement captivant
Une histoire très particulière et une intrigue originale avec un final que je n'ai pas vu venir.
Si le rythme n'est pas égal au fil des chapitres et que le suspense met du temps à apparaître, l'intrigue est cependant bien imaginée et le récit peut devenir captivant.
On voyage entre vérité, mensonges et secrets où il faut bien réussir à entrer dans l'histoire car on est sur différentes époques, les personnages sont assez atypiques de par leurs attitudes, leurs réactions ou leur psychologie.
L'auteur fait de nombreuses références scientifiques ou mythologiques (qui m'ont parfois perdues), littéraires ou cinématographiques.
Si on ne les connaît pas ça casse un peu l'ambiance.
Il y a quelques longueurs qui m'ont parfois fait décrocher du récit où pourtant il me semble qu'il faille plutôt rester concentré.
Si le sujet m'a plu dès le départ et si j'ai trouvé le récit un peu lent j'ai par contre adoré le dernier tiers, captivant et addictif.
En bref, une histoire qui m'aurait fait lui donner un 5/5 s'il n'y avait ces trop nombreux égarements, et si le récit avait été plus entraînant dès le début.
Si j'en ressors un peu mitigée je vous conseille de vous faire votre propre opinion car c'est une histoire surprenante et qui vaut le détour rien que pour son dénouement.
À noter que la couverture est aussi simple que captivante, et que c'est la 1ère fois que je n'y vois pas le nom de l'auteur.