Comment affronter à l'heure actuelle une certaine dérive entre excès et défaut de mémoire ? Simultanément à cette tension entre histoire et mémoire,...
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Résumé
Comment affronter à l'heure actuelle une certaine dérive entre excès et défaut de mémoire ? Simultanément à cette tension entre histoire et mémoire, la difficulté de trouver une " juste mémoire " (quantitative et qualitative) est peut-être l'un des symptômes de la montée prégnante de la catégorie de présent. Pour s'orienter dans ce débat public, cet ouvrage adopte une entrée en matière éthique tout en s'appuyant sur l'œuvre de Paul Ricoeur, dont La mémoire, l'histoire, l'oubli. Sous cet éclairage deux problématiques s'imposent, configurant le questionnement : qu'est-ce que la représentation du passé ? Y a-t-il une juste mémoire ? Il convient de les distinguer, entre un pôle épistémologique et un pôle éthique. Mais cet apprentissage de la distinction méthodique entre s'informer et juger n'est pas sans relever d'un même horizon politique et moral. Il s'ensuit, dans ces pages, une conversation entre historiens et philosophes. Elle fut initiée lors d'un colloque en présence de Paul Ricœur (organisé à la Faculté Libre de Théologie Protestante de Paris avec l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), et se poursuit depuis dans un séminaire de l'EHESS, co-animé par les éditeurs de ce livre.
Sommaire
La dimension éthique du rapport à la mémoire, en philosophie et en histoire
Ouvertures épistémologiques entre philosophie et histoire : vérité, cognition, interaction contemporaine