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Pour bien s'orienter, il faudrait "être bien informé", "bien se connaître", "bien connaître les métiers" qui naturellement "n'ont pas de sexe"... Ces idées reçues, nourries des lubies de l'époque, saturent les discours sur l'orientation scolaire. Exploités cyniquement, propagés ingénument, ces poncifs concourent à déplacer le regard du point où ça coince — l'emploi — vers là où ça grince — l'orientation, qui se situe à l'articulation de l'individuel et du collectif.
Des conseillers d'orientation-psychologues en exercice, qui reçoivent donc chaque semaine quelques dizaines d'élèves et de familles, examinent gaiement quelques morceaux choisis. C'est l'occasion de la mise en pièces roborative d'une certaine vision éducative en orientation. L'aporie s'y dévoile, l'invertébré s'y dénude et les Diafoirus s'y démasquent. Apparaît alors la simplicité d'une formule : au sein de l'Ecole, de solides connaissances et un dialogue avec des adultes orientés facilitent grandement les choix existentiels.