C'est à tous les niveaux de l'enseignement que les textes littéraires sont lus et sont étudiés. Mais aujourd'hui, à l'école, qu'appelle-t-on littérature,...
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Résumé
C'est à tous les niveaux de l'enseignement que les textes littéraires sont lus et sont étudiés. Mais aujourd'hui, à l'école, qu'appelle-t-on littérature, puisque - dans certaines classes - celle qui est destinée aux délectations de la jeunesse côtoie officiellement les épopées antiques ou la Bible, ou encore les classiques français, du Moyen Âge au XXe
siècle ? Bien entendu, les textes les plus contemporains peuvent aussi être retenus par les professeurs, de même que les textes pris à la littérature populaire peuvent être conseillés aux élèves pour des lectures personnelles. Et puis les images peuvent faire aussi l'objet d'analyses proches de celles que l'on mène sur les textes. Cet élargissement du corpus de la littérature enseignée est-il un choix revendiqué ou une nécessité d'époque ? N'induit-il pas un changement de définition de la discipline français-lettres ? N'est-il pas source de difficultés dans les activités des classes ? N'amène-t-il pas une évolution des pratiques scolaires de lecture et même d'écriture ? En bref, qu'en est-il désormais de l'enseignement disciplinaire de la littérature, de l'école primaire au lycée ? Les communications regroupées dans ce volume répondent à ces questions et à d'autres qui s'inscrivent dans le même cadre de réflexion. Elles ont été prononcées lors des rencontres des chercheurs en didactique de la littérature qui se sont tenues à l'université Stendhal-Grenoble III et à l'lUFM de Grenoble en mars 2002.