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REMI HESS
Né en 1947 à Reims. Etudes de Sciences Humaines (philosophie, droit) à Reims et Nanterre. Professeur certifié de Sciences et Techniques économiques (1971). Enseigne à Charleville. Docteur en Sociologie (1973), est chargé de cours au département de Sciences de l'éducation de Vincennes.
A publié de nombreux articles sur l'analyse institutionnelle, en particulier dans « L'Homme et la Société » et la revue « Autogestion et Socialisme ».
Poursuit des recherches au sein du Groupe d'Etude de l'Autogestion.
Entre 1963 et 1973, les maoïstes vont jouer un rôle d'analyseur des institutions politiques françaises, c'est-à-dire qu'ils vont révéler les limites de nos institutions à plusieurs niveaux...
Avant Mai 68, les maos « organisationnels » vont montrer les limites de la légitimité qu'ont les organisations, dites « de la classe ouvrière », à représenter le mouvement.
La révolution culturelle chinoise va être la référence des maoïstes « idéologiques ».
La Cause du Peuple va être le pôle de regroupement de militants qui vont être analyseurs de l'idéologie bourgeoise. « A l'idéologie bourgeoise, opposons l'idéologie prolétarienne ». Mais parallélement, se développe depuis mai 1968 un courant de maos « libidinaux ». A la suite du mouvement du 22 mars, les maos vont dériver. Un glissement institutionnel, un effritement amène des militants du maoïsme orthodoxe à « Vive la Révolution », puis à « Tout ».
Ce mouvement voit aujourd'hui son prolongement dans le M. L. F. ou le F. H. A. R...
Mais, où donc se trouvent les maos ?
Ce livre, qui s'inscrit dans la perspective de la construction d'une contre-sociologie, propose une analyse de la dialectique institutionnelle.