Comment ne pas dire que j’avais aimé le Chagrin des
vivants, ce précédent roman rythmé par le lent
retour de la dépouille du soldat inconnu britannique,
arraché à la glaise d’une tranchée arrageoise !
Nous sommes dans ce roman, La salle de bal, plongé
dans un autre univers. En 1911 dans cet asile d’aliénés de
Sharston, dans le Yorkshire, où vient d’arriver Ella, internée
pour avoir brisé une vitre dans la filature, pour laquelle elle
travaillait. Notre pendant masculin est le mélancolique
John, Irlandais, taiseux et travailleur.
Le rythme du roman nous est donné
par ces bals du
vendredi, joués par un orchestre d’amateurs éclairés et
dirigé par Fuller, médecin de son état. Ces rencontres
dansantes sont les seuls moments ou hommes et femmes
se croisent, se touchent et essaient de construire une
relation. Notre thérapeute y verra un temps de soin, avec
cette volonté de contrôler les esprits et verser vers un
eugénisme de bon ton avant la première guerre mondiale.
Ne ratons pas non plus, sous cette canicule écrasante la
grande fête qui voit les deux communautés soignants et
soignés s’affronter, lors de cette épreuve de force du tirage
de corde.
Qui sortira guéri de cet asile ?
Bien sûr le roman commence en 1921, mais de cet été de
1911, sortira cette si belle histoire qui nous propulsera sur
une autre île dans un autre temps !
Ouvrons le bal
Comment ne pas dire que j’avais aimé le Chagrin des
vivants, ce précédent roman rythmé par le lent
retour de la dépouille du soldat inconnu britannique,
arraché à la glaise d’une tranchée arrageoise !
Nous sommes dans ce roman, La salle de bal, plongé
dans un autre univers. En 1911 dans cet asile d’aliénés de
Sharston, dans le Yorkshire, où vient d’arriver Ella, internée
pour avoir brisé une vitre dans la filature, pour laquelle elle
travaillait. Notre pendant masculin est le mélancolique
John, Irlandais, taiseux et travailleur.
Le rythme du roman nous est donné par ces bals du
vendredi, joués par un orchestre d’amateurs éclairés et
dirigé par Fuller, médecin de son état. Ces rencontres
dansantes sont les seuls moments ou hommes et femmes
se croisent, se touchent et essaient de construire une
relation. Notre thérapeute y verra un temps de soin, avec
cette volonté de contrôler les esprits et verser vers un
eugénisme de bon ton avant la première guerre mondiale.
Ne ratons pas non plus, sous cette canicule écrasante la
grande fête qui voit les deux communautés soignants et
soignés s’affronter, lors de cette épreuve de force du tirage
de corde.
Qui sortira guéri de cet asile ?
Bien sûr le roman commence en 1921, mais de cet été de
1911, sortira cette si belle histoire qui nous propulsera sur
une autre île dans un autre temps !