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S'il est vrai qu'en conséquence du pêché l'âme est assujettie à son corps, quelle liberté l'homme peut-il encore avoir de faire par lui-même son salut ? Si Dieu est seule cause de l'impulsion qu'il donne à l'homme vers le bien, quelle liberté Malebranche peut-il reconnaître à notre volonté ? Si l'unique liberté que nous ayons est celle de suspendre ce mouvement, si nous n'avons de liberté que celle de ce collapsus, ne nous reste-t-il de liberté que pour consentir à la douceur de la finitude et nous dérober à l'attente de l'infini ?