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Arrose ton jardin secret de silence ardent, que germe la graine du vivant.
Pour cela, laisse fondre ton cour jusqu'à l'eau claire propre à laver ton visage de tous les malentendus, et crie ton NOM en l'espace inviolé.
Au cour des tempêtes, une plage de silence blanc, plus petite qu'un grain de sable, et plus dense, où l'écume des jours comptés s'efface à l'évidence du nouveau-né.
Jean-Luc Martinez