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Sur les chapiteaux, les stalles des églises, les enluminures des livres de prière, on trouve de nombreuses images "pornographiques" qui, relativement banales au moment de leur réalisation, nous apparaissent comme des images transgressives, hors normes. Mais c'est parce que ces images sont regardées en supposant une norme, une limite entre le licite et l'illicite. Pour le Moyen Âge occidental (XIIIe-XVIe siècle), à une époque où la production des images était très liée au sacré, il existait néanmoins peu de textes statuant sur la décence ou l'indécence des images, et la liberté d'invention était même encouragée.
Les auteurs expliquent comment s'est élaboré ce statut de l'image, qu'ils mettent en perspective avec l'époque contemporaine.
Quel choc!
La vie des images est comme la nôtre : soumise au temps et à son époque.
Au moyen âge des objets étaient créés, des dessins tracés, des images relayées et aujourd'hui leur sens n'est plus le même, leur façon de circuler à changé.
Un exemple parmi tant d'autres : l'Eglise vendait en ces temps pieux des "enseignes pèlerines" destinés aux dévots. Ces objets, comparable à des pins étaient faits pour être vendus en masse et portés par la fidèle pour montrer là où ils s'étaient rendus...
À cette époque, le clergé fabriquait et vendait massivement des enseignes en forme de vulve. Oui, de vulve, avec un petit chapeau et un bâton de marche avec un pénis au bout, ou de vulve portée en gloire par trois pénis. Alors qu'à l'heure actuelle cette partie du corps peine à être représentée, reste souvent cachée, les fervents arpenteurs d'églises l'épinglait sur leurs vêtements...
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