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Nadia n'a jamais connu son père, mort avant sa naissance. À dix-sept ans, elle apprend que Nâzim, né en Turquie, immigré en France, avait été abattu lors d'une attaque de banque. Comme une frange de la jeunesse révoltée des années 1980, il s'était fourvoyé dans un groupuscule violent, au nom d'une lutte radicale contre l'injustice. Bouleversée, Nadia va chercher à renouer les fils de son histoire, entre Strasbourg où elle a grandi, et Istanbul où s'est réfugiée une ancienne complice de son père.
Perdue, elle trouve un peu d'apaisement dans le hang, un instrument de musique dont elle joue bientôt dans les rues, en Alsace et dans la métropole turque. Y trouvera-t-elle de quoi combler l'absence ? Avec ce roman sur l'engagement, l'exil, la violence et la rédemption, Michel Serfati nous offre aussi le récit sensible d'une quête des origines.
Né à Belfort en 1953, Michel Serfati a successivement été ouvrier dans l'industrie, éducateur spécialisé, formateur et cadre dans un établissement pour personnes handicapées dans la région de Strasbourg.
Il vit aujourd'hui dans un petit village du sud de l'Alsace. Finir la guerre est son premier roman.