L'homme du Transsibérien - E-book - Multi-format

Stéphane Boudy

(Contributeur)

Note moyenne 
Voilà, je suis L'Homme du Transsibérien. J'ai pris neuf fois ce train. Hormis les contrôleurs je suppose que personne ne connaît ce train comme moi.... Lire la suite
2,99 € E-book - Multi-format
Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants :
Téléchargement immédiat
Dès validation de votre commande
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier

Résumé

Voilà, je suis L'Homme du Transsibérien. J'ai pris neuf fois ce train. Hormis les contrôleurs je suppose que personne ne connaît ce train comme moi. Arrivé au bout du monde. A Hanoï. Il faut aller jusque-là. Dans la ville verte. L'eau verte de ses lacs reflète le vert entier sur les façades des immeubles modernes et des maisons coloniales. Et puis la brume dans sa confusion renforce encore plus ces reflets plaqués par les nuages bas.
Enfin, il y a ce vert « mythique », un vert dans l'imaginaire de chacun. Ce mot qui ne quittera jamais la ville quelque soit sa couleur... Vous me rencontrerez peut-être à 2h00 du matin dans le couloir d'un wagon. Vous chercherez une bière fraîche ou une discussion pour vous rassurer, calmer votre peur, ces idées en boucle à l'intérieur de vous et l'immensité dehors, défiante et qui menace de ne pas en terminer.
Vous voudrez parler. Je pourrais aller vous chercher une bière fraîche car les contrôleurs chinois en cachent dans les ventilations. Pour eux et pour en vendre aux touristes. On en boira une. On leur paiera demain. Et si vous ne me rencontrez pas ce sera encore mieux. Vous ferez ainsi le voyage seul, seulement en vous-mêmes. Vous saurez si cet endroit est bien lavé, pas trop torturé, si votre vie pèse en bonheur ? Vous ne pourrez pas éviter de le savoir.
150 heures de train dressent les états des lieux d'entrée et de sortie: L'état du local. Chez certains, c'est un bon endroit. Stéphane Boudy nous a enlevés sur le quai, de notre vie qui passe, pour nous emmener avec lui dans le Transsibérien. La force de son écriture nous a happés et transportés par-delà le temps et l'espace. L'Asie, le passé, le présent puis le passé, le présent, l'Asie,... Morceaux de vie que nous lui abandonnons ou lui prenons, avec la seule certitude que nous ne reviendrons pas intacts.
Ce voyage intérieur et extérieur nous chamboule. Malgré les codes « comme des pactes » que nous a donnés Stéphane, au départ, le transsibérien « bringuebale la vérité et la tendresse » sur des rails inexorablement parallèles aux autres. En dehors ou en plein cour d'autres paysages, d'autres pays, nous ne nous éloignons jamais (assez) de la mort... Au hasard des rencontres, un photographe dont « les yeux avaient l'allure d'une plaque vierge, telle la pellicule » et surtout un auteur qui chausse des « lunettes sociologiques » car même s'il s'en défend, elles lui vont plutôt bien...lorsqu'au travers d'elles, il déplore « notre lourdeur, notre façon d'insister à se connaître, reconnaître ».
Autant dire à quel point ce roman de Stéphane Boudy transcende, transgresse, transmet, sans transfuge... Transsibérien oblige !

Caractéristiques

  • Date de parution
    04/05/2017
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-36682-154-3
  • EAN
    9782366821543
  • Format
    Multi-format
  • Nb. de pages
    144 pages
  • Caractéristiques du format Multi-format
    • Pages
      144
  • Caractéristiques du format Streaming
    • Protection num.
      pas de protection
  • Caractéristiques du format ePub
    • Protection num.
      pas de protection
  • Caractéristiques du format Mobipocket
    • Protection num.
      pas de protection

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de

Ancien enseignant, candidat à diverses élections, Stéphane Boudy écrit aussi volontiers des romans dans le train qui l'emmène vers l'Asie du Sud-Est. Stéphane Boudy habite aux Chartrons avec vue sur le marché mais voyage souvent. « Je suis le Cendrars des Chartrons », rigole Stéphane Boudy. Sauf que lui, le Transsibérien, il le prend vraiment. Plus exactement sa variante transmongolienne pour poser son sac en Asie du Sud-Est, ce qu'il fait régulièrement.
Évidemment, ce n'est pas le plus court chemin. Bordeaux-Moscou via les pays Baltes en bus ou en train, Moscou-Pékin en train encore avec escales optionnelles à Oulan-Bator ou Novossibirsk, puis Pékin-Hanoï, Pékin-Phnom Penh ou Pékin- Vientiane en bus selon qu'il choisit le Vietnam, le Cambodge ou le Laos. « La première fois que j'ai choisi ce périple, c'était à cause de Blaise Cendrars, qui est un de mes écrivains fétiches.
Maintenant, j'ai peur de l'avion et le voyage m'offre juste le temps qu'il faut pour écrire. Un mois et demi de trajet, ça me fait un bouquin de 100 pages », dit le Bordelais, qui se pique parfois de politique (une centaine de voix aux législatives 2012 sous l'étiquette « Bordeaux à gauche »). Le dernier voyage a donné « Les Appartements d'Indochine » (éditions Gunten). Où l'auteur raconte ses démêlés parfois cocasses avec des banquiers et des agents immobiliers à un moment de sa vie où il achète des appartements pour les louer.
tout en se prenant de passion pour Dien Bien Phu, ultime et absurde bataille de la guerre d'Indochine. Histoire vraie. Aller au feu « Dien Bien Phu, j'y suis allé pour la première fois en 2003, en Jeep depuis Hanoï. Je ne sais pas pourquoi cette histoire continue à me fasciner. Ou plutôt si, je sais : c'est là que j'ai rencontré la politique. La politique, pour moi, c'est aller au feu. De façon désintéressée qui plus est.
Quoique l'on puisse penser de la colonisation et des guerres, c'est ce qu'ont fait les combattants en sachant qu'ils allaient mourir. Aujourd'hui encore, leurs fantômes dorment dans les rizières, c'est très impressionnant. » Depuis, quand il ne voyage pas, Stéphane Boudy recueille les témoignages d'anciens combattants d'Indochine qu'il produit avec la Compagnie du Barrage. « J'avais déjà fait ça avec des résistants en Dordogne.
Mais je ne revendique pas un travail d'historien. Ce qui m'intéresse, c'est la mémoire. » Et, quand il ne filme pas, il accompagne la même compagnie, fondée par Maud Andrieux, en tournée dans le réseau des Alliances françaises ou des Instituts français. La compagnie a notamment donné « Barrage contre le Pacifique », d'après Marguerite Duras au Vietnam et au Cambodge, « Le Vice-consul », toujours d'après Duras, récemment à Paris après Bordeaux. La Thaïlande aussi En revanche, « Indochine », précédent spectacle d'après un précédent roman de Stéphane Boudy, « L'avion-musique » n'a pas pu tourner au Vietnam.
Pas assez de référence à Ho Chi Minh, le héros incontournable de l'indépendance. Le Bordelais y racontait le destin de trois aviateurs français au-dessus de Dien Bien Phu. Déjà. Ou encore. « Mais tout m'intéresse en Asie du Sud-Est. La Thaïlande, par exemple, qui n'a jamais été colonisée, même si Louis XIV a fait des tentatives. » L'ancien prof de philo racontera peut-être un jour les aventureuses ambassades françaises au vieux pays de Siam.
Il lui faudra prendre le Transsibérien. Sinon, la politique, le fondateur du PIC (Parti indépendant pour la culture) y pense toujours. Mais pour les municipales de 2014, il réserve sa réponse. Journal « Sud-Ouest » du 05/03/2013 (photo claude petit)

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

2,99 €