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La plaie éternelle n'est pas une métaphore. Elle est réellement vécue par les ânes. Dès leur jeune âge, on les blesse à la croupe et on continue à les piquer à la même place, toute leur vie. Pour les inciter à travailler ! pense-t-on hypocritement. C'est dire toute la cruauté et la cupidité de l'homme, lui le plus paresseux des êtres vivants, ne réalisant pas que les ânes savent aussi vivre en société, être sensibles, sincères et intelligents.
Et surtout vivre le vrai amour... Car ce roman est aussi une histoire d'amour entre une ânesse et un âne.