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Juillet étincelant, chaud comme une fournaise,
Allume son soleil, dans les cieux aveuglants,
Et quand sonne midi, sous ses rayons ardents,
Le sol incandescent fume comme une braise.
C'est alors, quand on est prisonnier des cités,
Qu'on songe aux bois chargés de senteurs amoureuses,
A la calme fraîcheur de leurs sentes ombreuses,
Aux longs soirs pleins de charme et de tranquillités.
On rêve une maison, à l'ombre des futaies,
Simple à l'intérieur, mais ayant, pour décor,
Des champs riches d'épis, des prés émaillés d'or,
Si gaiement encadrés dans la verdeur des haies.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.