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« Tartarin », fit l'ancien capitaine avec autorité, Tartarin, il faut partir ! » Et il restait debout dans l'encadrement de la porte - rigide et grand comme le devoir.
Tout ce qu'il y avait dans ce « Tartarin, il faut partir ! » Tartarin de Tarascon le comprit.
Très pâle, il se leva, regarda autour de lui d'un oil attendri ce joli cabinet, bien clos, plein de chaleur et de lumière douce, ce large fauteuil si commode, ses livres, son tapis, les grands stores blancs de ses fenêtres, derrière lesquels tremblaient les branches grêles du petit jardin ; puis, s'avançant vers le brave commandant, il lui prit la main, la serra avec énergie et, d'une voix où roulaient des larmes, stoïque cependant, il lui dit : « Je partirai, Bravida ! »
Et il partit comme il l'avait dit.
Seulement pas encore tout de suite. il lui fallut le temps de s'outiller. »
Dans « Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon », il y est question de voyage difficile, d'amitié princière, de découvertes d'autres moeurs, d'autres animaux (et des lions?), d'amoûûûr, de trahison, de vol, de chasse au lion (au lion, vraiment?) puisque c'est le but de ce voyage, de quiproquos, de chameau et d'un retour héroïque.
Suivi de « Tartarin sur les Alpes - Nouveaux exploits du héros tarasconnais »