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« Elle » fait bon vivre en Égalie. La présidente Rut Brame travaille nuit et jour à la bonne marche de l'État, quand son époux Kristoffer veille avec amour sur leur foyer. Il y règne d'ailleurs une effervescence toute particulière : à quinze ans, leur fils Pétronius s'apprête à faire son entrée dans le monde. Car voici enfin venu le bal des débutants. Mais l'adolescent, grand et maigre, loin des critères de beauté, s'insurge contre sa condition d'homme-objet.
Dans l'impossibilité de prendre son indépendance, il crée presque malgré lui un mouvement qui s'apprête à renverser le pouvoir matriarcal en place. L'avenir de la cité radieuse est amené à changer... pour le meilleur et pour le pire. Avec Les Filles d'Égalie, Gerd Brantenberg signe une utopie féministe et résolument provocatrice. Elle renverse littéralement les codes de la société patriarcale : les femmes ont tous les pouvoirs, et la langue s'en ressent.
Le féminin, omniprésent, l'emporte systématiquement sur le masculin, faisant apparaître de nouveaux mots qui soulignent avec une ironie mordante l'oppression invisible qui règne sur les femmes d'aujourd'hui. Brûlant d'actualité et débordant d'humour, Les Filles d'Égalie, le grand roman féministe norvégien du XXe siècle.
Une révolution littéraire !
Les Filles d'Egalie est probablement le livre le plus surprenant de cette rentrée littéraire d'hiver.
Best-seller en Norvège depuis 1977, il est enfin traduit en français.
Vigilance car il s'agit d'une révolution littéraire, tout le lexique est féminisé. Pour cause, le roman se passe dans une société où les femmes dominent le monde et où l'homme est considéré comme largement inférieur. Tous les codes sont bouleversés et nous suivons Petronius, un jeune homme qui n'arrivera à rien sans un mariage mais qui ne va pas vouloir se laisser faire. Très drôle, moderne et percutant !