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" Lagos vous rend vivant. Lagos vous tue. Ici, vous aurez tort sur tout. Ici, vous n'aurez plus raison de rien. Lagos crée autant de millionnaires qu'elle envoie de pauvres au tapis. Ici, la Nature abonde autant qu'elle s'autodétruit. Et jamais, vous, humains, malgré vos croyances et vos certitudes, jamais vous n'aurez voulu tant vivre. Au milieu de ce trop-plein, de ce trop de gens, de ce trop de déchets, d'injustices, de fêtes et d'excès.
De tout ce que vous aviez tenté d'ignorer jusqu'à présent. "
En mars 2020, Sophie Bouillon vit à Lagos, la capitale économique tentaculaire du Nigeria, quand le premier cas de Coronavirus y est déclaré. Journaliste, elle s'extrait de sa nuit pour aller écrire la dépêche qui annoncera au monde que l'Afrique, à son tour, est touchée par ce qu'on appelle alors le " virus des Blancs ".
Manuwa Street, c'est le récit incroyablement puissant d'une année qui s'achèvera par le soulèvement d'un peuple.
C'est aussi et surtout une déclaration d'amour à une ville qui ne connaît jamais de répit - et, pour nous lecteurs, une invitation urgente à voir le monde autrement.
Ouvrez
Manuwa Street, vous ne pourrez plus le refermer.
En direct de Lagos ...
Manuwa Street est un vrai coup de pied aux fesses ! Il vous faut absolument lire ce petit livre d'une centaine de pages qui nous emmène à Lagos au Nigéria. L'auteure nous raconte son amour pour cette ville tentaculaire et incroyablement vivante. Pourtant la vie ici s'est arrêtée, "confinée" pendant 5 semaines. Le coronavirus a stoppé net l'effervescence économique de cette mégalopole où la débrouille est une nécessité quand on veut survivre. Une situation explosive car lorsque l'on enlève l'espoir à un peuple, il ne supporte plus alors les magouilles et la corruption des élites.