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La chaîne des Alpes compte cinq axes ferroviaires appelés à être équipés de tunnels de base. Tous convergent vers l'Italie, mais son partenaire varie selon le cas. Pour l'axe Lyon-Turin, il s'agit de la France. Pour les autres axes, il s'agit de la Suisse et de l'Autriche. Le projet Lyon-Turin a de solides soutiens, mais certains craignent que sa réalisation n'entraine la mise à l'arrêt de la ligne ferroviaire actuelle qui dessert des secteurs d'altitude plus élevée.
Une solution pouvant aider à la maintenir en activité - et parfaitement compatible avec le grand projet Lyon-Turin - serait que le tronçon Briançon-Bardonnèche soit équipé d'une voie ferrée, ce qui achèverait la ligne Marseille-Turin passant par les Alpes tout en la mettant en communication, à Bardonnèche, avec la ligne classique Lyon-Turin. C'est ce que prévoyait le traité de paix franco-italien de 1947.
Le problème est que dans les dernières décennies du 20ème siècle, la région de Briançon s'est enrichie de nouveaux habitants épris d'écologie et qui considéraient les trains comme des sources de pollution. Cette philosophie n'ayant eu d'autre effet que d'augmenter le trafic routier, notamment dans le site classé de la vallée de la Clarée, d'autres écologistes commencent à prêter une réelle attention au projet ferroviaire Briançon-Bardonnèche.
On ne peut que s'en réjouir et une étape qui peut maintenant être abordée consiste à attirer l'attention des élus et de la population sur l'intérêt de l'opération.