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« Depuis, Les arbres ont beaucoup appris des oiseaux et les oiseaux beaucoup appris des arbres ». Ainsi commence ce recueil pris entre chagrin temporel et ressouvenirs heureux par lesquels s'engouffre un vibrant hommage à la féminité.
« Rêver de ne pas rêver » pourrait-on dire et continuer à clamer la parole poétique dans le jaillissement fécond d'une sensibilité à fleur de peau qui ne renie pas l'érotisme.
Les élégances de vocabulaire ou de style, qui fertilisent la plume de l'auteur et qu'accompagne une écriture proche de la confidence, donnent au phrasé une réalité vibrante. Tout en sachant qu'il ne s'agit pas de la transposition d'un vécu, mais de l'irrépressible rêverie de tous les instants d'amour qui flottent et vibrent en chacun de nous.