Né à Belfort le 3 septembre 1967, Luc Brunschwig suit des études de publicité à l'I. U. T. d'Illkirch. En 1989, il organise avec l'I. U. T. le premier "Carrefour de l'Illustration du Livre pour Enfants" et y rencontre Laurent Hirn, pour lequel il scénarise la série du Pouvoir des Innocents, chez Delcourt.
Toujours pour le même éditeur, il entreprend la courte saga des Vauriens avec Cagniat, en 1995, et L'esprit de Warren en 1996.
Auteur de deux récits dans JE BOUQUINE au milieu des années 90, il imagine aussi Nique la Crise pour le dessinateur Pontarolo (Vents d'Ouest, 1995) et fait éditer par le Festival d'Audincourt en 1996 un ouvrage illustré par Hirn, Crespin et Baudoin : "Sixty Bloc", une histoire des banlieues depuis les années soixante.
Après ces productions de durée limitée, il s'engage désormais dans les cycles de longue haleine, principalement pour les Humanoïdes Associées, avec "Urban Games" (dessinés par Cagniat et Hirn) et "Angus Powderhill" (dessiné par Vincent Bailly).
Sa reprise et transformation du scénario de Mic Mac Adam a été fort remarquée chez Dargaud et a rendu un réel enthousiasme à Benn pour ce personnage, dont les premières aventures avaient été publiées au cours des années 80 dans SPIROU sur des scénarios de Stephen Desberg.
Il compose en parallèle, pour Neuray et la collection Repérages de Dupuis, Makabi, un grand thriller moderne.
Né au Perreux-sur-Marne le 5 mars 1962, il découvre tout petit la bande dessinée, grâce à des séries classiques telles qu'"Astérix", "Lucky Luke" ou "Tintin".
Très tôt, le dessin lui permet de s'évader et de prolonger le plaisir qu'il a pu ressentir à la vision de certains films. Ses premiers dessins représentent, le plus souvent, des hordes de cow-boys affrontant des tribus d'Indiens.
Un bac scientifique en poche, il s'égare quelque temps, et surtout par obligation familiale, sur le chemin des études de médecine avant de décider de se consacrer uniquement au dessin, et surtout à la bande dessinée.
Il fréquente une fac d'arts plastiques durant quelques mois, mais cela ne lui permet pas d'assouvir sa soif de connaissance du 9e art.
En 1986, il entre au journal 'Triolo' (édité par Fleurus), dans lequel il publie, avec le scénariste Dieter, une série BD jeunesse "La forêt de Nouhaud". Après divers travaux d'illustration ou de BD chez Bayard presse, Hachette ou Édi-Monde, il démarre, toujours avec Dieter, "Sark" (Glénat, 1990), sa première série en albums.
Il entame ensuite une nouvelle et fructueuse collaboration avec Serge Le Tendre, scénariste renommé de "La quête de l'oiseau du temps" avec, dans un premier temps, la reprise des "Voyages de Takuan" (Delcourt, 1994), puis, dans un deuxième temps, la création de la série western "Chinaman" (Dupuis, 1997). Celle-ci compte aujourd'hui neuf tomes.
En 2008, à l'initiative du scénariste Nicolas Barral, il aborde une bande dessinée plus légère, voire humoristique, avec la série intitulée "Mon pépé est un fantôme"(Dupuis).
En 2013, le tandem TaDuc-Le Tendre signe son grand retour avec "Griffe blanche" (Dargaud), une série d'aventures qui se déroule dans une Chine médiévale fantastique. Le troisième et dernier tome paraît en 2015.
Olivier TaDuc travaille actuellement sur la série XIII Mystery. L'album sortira en juin 2017.