Voilà un homme de la cinquantaine, responsable du plus grand diocèse de Suisse (" le diocèse le plus difficile du monde ", selon un pape), au carrefour...
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Voilà un homme de la cinquantaine, responsable du plus grand diocèse de Suisse (" le diocèse le plus difficile du monde ", selon un pape), au carrefour des cultures germanique et latine, regroupant dix cantons et autant de rapports Etat-Eglise différents, et comptant 1,1 million de catholiques pour une population de 2,9 millions d'habitants ; un évêque confronté aux problèmes aigus que posent la présence et l'action de l'Eglise dans une société multiconfessionnelle et économiquement aisée et qui cultive la performance. Depuis 1996, Kurt Koch est à la tête du diocèse de Bâle, succédant à Mgr Hansjörg Vogel, qui avait démissionné pour cause de paternité. Assumant cette délicate succession, il a su accueillir avec beaucoup de compréhension les interrogations des uns et les revendications des autres, en " dépassionnant " le débat, en apportant des réponses réfléchies et constructives. Ces entretiens marqués par la franchise en sont l'illustration. Derrière l'évêque et le théologien, on découvre un homme sensible, chaleureux, ouvert, proche des questions de ses contemporains. Un authentique pèlerin de la foi parfaitement enraciné dans la culture postmoderne et qui cherche à énoncer une Parole de vie et d'espérance dans un langage accessible à tous.