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A trente ans, Alice recouvre la vue. Pour Jules, son chien guide, c'est une catastrophe. Il perd son rôle, son but sur terre. En plus, on les sépare. Alors, il se raccroche à moi. En moins de vingt-quatre heures, ce labrador en déroute me fait perdre mon emploi, mon logement, tous mes repères. II ne me reste plus qu'une obsession — la sienne : retrouver la jeune femme qui nous a brisé le coeur. Entre une miraculée de la chirurgie et un vendeur de macarons, une histoire de renaissance mutuelle et de passion volcanique orchestrée, avec l'énergie du désespoir, par le plus roublard des chiens d'aveugle.
JULES
Zibal est un gentil : sa vie privée il l'a un peu vécu à la manière d'un bouchon de liège flottant sur la rivière. Les injustices, les trahisons, le peu de moyens pour vivre : rien ne vient écorné son optimisme et sa passion ... la recherche ! Alice est un personnage haut en couleur. La description aurait pu convenir à Betty de "37,2 le matin" : "hauts talons canaris, mini short rouge et top turquoise, elle ne risquait pas de se faire écraser par tant de brume". Le ton est donné : joyeux ! Et puis surtout il y a Jules : un labrador fidèle à Alice, celle-ci est malvoyante ; enfin pour l'instant car sa maîtresse part subir une intervention chirurgicale qui va lui rendre la vue. Jules va devoir quitter sa maîtresse, devenu inutile il va pouvoir offrir ses services à d'autres personnes. Mais Jules va refuser son destin en bloc et de stratagèmes en manipulations, à force de ténacité, il va tenter de créer son idéal. Vous devinez la fin ? Et bien vous avez tord car elle est très inattendue !!!