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Cet essai, destiné à un large public, propose une lecture philosophique de l'Evangile, qui renouvelle en profondeur son interprétation. Il ne remet pas en question ce qui relève de la foi, comme la virginité de Marie, les miracles, ou la résurrection de Jésus, chacun étant libre de croire ou de ne pas croire. Mais il éclaire la part d'ombre contenue dans l'Evangile. Jésus peut se montrer affectueux avec ses disciples, qu'il appelle "mes enfants" , "petit troupeau" ou "brebis" .
II pleure avec Marie qui a perdu son frère, Lazare. Mais tout son enseignement montre à quel point la porte qui ouvre le "Royaume de Dieu" est étroite et la fin des temps imminente. Page après page, on découvre un Jésus qui exige de renoncer à toute richesse, interdit à un disciple d'aller enterrer son père, est ingrat avec sa mère, violent avec les marchands du Temple, injurieux avec les Pharisiens, menaçant avec "les femmes de Jérusalem" qui, pourtant, pleurent de le voir marcher vers sa crucifixion.
Enfin, il accepte d'être crucifié, seul moyen de satisfaire son "Père" qui n'exige rien de moins qu'une "rançon" , le sacrifice de son Fils, pour pardonner au plus grand nombre. L'auteur, ancien professeur de philosophie, s'est efforcé de rejeter toute interprétation qui ne serait pas cohérente avec l'ensemble du Nouveau Testament et remet, autant que possible, chaque passage étudié dans son contexte.
Il tord le cou à beaucoup d'idées préconçues, montre ce que la Bible doit à l'épopée de Gilgamesh, ou le Nouveau Testament à l'Ancien, et n'hésite pas à faire quelques rapprochements avec l'histoire contemporaine.