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A noir. Stendhal érigeait les "toits pointus de tuiles rouges" contre "la cime indéterminée des forêts" . La ligne aiguë de la prose en prose contre la ligne molle de la prose en vers, en cadences, "poétique" . C'est toujours la question. Existe-t-il une poésie après la poésie, en avant d'elle ? Une prose qui serait littérale, très "particulière" ? A noir est le livre du commencement. La poésie n'est rien d'autre que le moment où cette question se pose.
Le départ dans le bruit neuf. La sortie suivante : l'enfant prend la porte et se retrouve sur la place, tournant ses bras, après et avant un déluge. Où l'on retrouve donc : Stendhal, Anne-Marie Albiach, Lamartine, Michel Deguy, Verlaine, Bernard Noël, Rimbaud, Francis Ponge, et quelques autres personnages, exposés aux intempéries du dehors, tous à la même histoire ainsi programmée : 1. La poésie n'arrange rien.
2. Elle ne consiste pas à reproduire le réel, mais à se rendre à lui, à rendre le réel, à rendre réel. 3. Cela est impossible, interminable, inachevable, nécessaire. Cela est précisément la littérature. Prenons parti, en guise de "manifeste indirect" , pour un réalisme intégral. J. - M. G. Ce volume fait écho à un précédent ouvrage du même auteur, Poésie et Figuration, publié au Seuil en 1983.