Biographie d'Antoine Chapelle
Antoine Chapelle (habite à Orange) : Le destin heureux m'a conduit un matin à la Légion Etrangère. J'en suis sorti, 20 ans après, avec le grade d'adjudant, de solides acquis dans le métier de soldat, des centaines de camarades du monde entier (légionnaires comme moi), des souvenirs, des voyages, des expériences et du bonheur plein la tête. La Légion qui m'a tout donné a été la chance de ma vie. A présent routier, je sillonne la France au volant d'un camion frigorifique.
Et je continue à rêver ! La route, la nuit et l'exiguïté de la cabine d'un camion sont les meilleures conditions pour la concentration et l'écriture. Mes livres racontent la Légion et les légionnaires. Mais j'ai toujours aimé distraire, amuser et faire rêver, c'est pour cette raison que j'ai écrit ce conte pour enfants. Je ne veux pas garder pour moi tout ce que j'imagine car les moments de bonheur sont faits pour être partagés.
Marcel Couchaux (habite à Paris) : Né le 19 Juillet 1947, à Paris. Découvre le récit illustré dès son plus jeune âge et dévore toute la littérature dessinée qui passe à sa portée. A l'âge où les enfants découvrent Babar, il s'attache à Dubout et Calvo. Il voue très jeune un culte idolâtre à Péllos (dessinateur mythique de " L'équipe " et de " Miroir sprint ") auquel il rend un fervent hommage dans son dernier ouvrage " Zatopek, les années Mimoun ".
Tout naturellement, Marcel Couchaux devient dessinateur-conteur, comme il aime le dire. Dans les années 70, il publie ses premières bandes dessinées dans " Antirouille ". Plus tard, il s'affirme dans le mythique journal " Pilote " et confirme son parcours dans " Fluide glacial " où il rédige et dessine " Le banni ", un personnage de héros fantaisiste, amoral, cruel et somme toute assez imbécile. C'est une période de rire iconoclaste.
Couchaux ne respecte rien et encore moins les côtes des rieurs, qu'il maltraite à coups de scénarios ahurissants. Il se définit comme un touche à tout du dessin et des arts graphiques, rebondissant de carrière en carrière, passant de la création du mensuel de bandes dessinées " Le banni " à celles d'une agence de communication et d'un studio de retouche de mangas japonais. La bande dessinée n'est jamais bien loin.
Comme il ne veut pas s'y ennuyer, il varie les plaisirs. Après une période d'humour débridée, il se recentre sur des récits plus sensibles comme " Zatopek " (la vie mythique du célèbre marathonien) ou " Ouyapavlé " (une description touchante du drame yougoslave dans la fin du siècle dernier). C'est tout naturellement qu'il se rapproche des contes pour enfants. Sa rencontre avec Antoine Chapelle l'emmène autour de la planète à bord d'un taxi brinquebalant, comme on aime les dessiner lorsqu'on n'est pas absolument sérieux.
