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1889, Jakob Ackermann et une vingtaine de soldats allemands débarquent dans le Sud-Ouest africain. Ils ont pour mission de créer une colonie de peuplement. Ils s'imaginent être des bâtisseurs, l'étendard de la modernité. 2004. En marge d'une journée commémorant le massacre des Hereros, un jeune métis namibien interroge son passé. Comme son pays, il est fait de contradictions, de violences. Il est l'héritier de ce qui n'aurait pas dû être.
L'un pense écrire l'Histoire, l'autre la questionne. Leurs voix se répondent. Elles racontent le destin de ces hommes et de cette terre convoitée, conquise, ravagée, où le XXe siècle est peut-être né.
Epopée coloniale Allemande
Dix ans d’effort pour que ce jeune auteur
nous propose cette saga africaine.
Nous sommes en 1889 en pleine
période de colonisation des grandes puissances
européennes.
La course déjà lancée par la France, l’Angleterre, la
Belgique, le Portugal voit arriver encore un puissant
participant, le Reich de Guillaume II.
D’abord une petite troupe de soldats débarque dans
le sud ouest africain, avec notre jeune soldat Jakob
fraîchement incorporé et déjà au bout du monde.
Ce première classe va vivre les rêves et les
échecs de cette puissance européenne sûr de
son bon droit. En parallèle, un siècle plus tard nous
retrouvons un descendant de ces colons qui assiste
à la repentance européenne des bienfaits de la
colonisation. Outre les luttes et combats qui ne
sont pas toujours gagnés par le plus fort, des voix
de colons se sont élevées dans cette prise de force.
Ce roman écrit par ce jeune français sur cette
colonisation allemande n’est pas un procès à charge
mais plutôt un road movie dans une Afrique vierge
de tout européens.